Orthopédie

Quelque soit la cause de la fourbure, il est indispensable d’intervenir rapidement.
Les risques de dégradation augmentent chaque heures, pouvant entraîner le déssabotage.

Chaque cas est unique, mais lors de prise en charges rapide, l’intervention pratiquée est souvent plus efficace et moins douloureuse pour le cheval.

Le kératome est une néoplasie qui a pour origine des cellules altérées de l’épiderme podal.

Elle se traduit par une excroissance à l’intérieur de la boîte cornée, entre la paroi et la phalange distale.

Le kératome se développe lentement mais peut devenir très gros et inflammatoire.

Son exérèse complet est le seul moyen d’éviter la récidive.

La fourmilière est une cavité créée par le décollement de la paroi en séparant ses différentes couches.

Elle peut être consécutive à une fourbure chronique ou à une infection chronique liée à une seime ou un abcès ou une contusion.

L’infection débute généralement au niveau de la ligne blanche et remonte peu à peu jusqu’à la couronne. Elle peut entrainer une boiterie, une podophylite ou une fourbure.

 Le syndrome podo-trochléaire, plus communément appelé « maladie naviculaire », est une affection caractérisée par l’atteinte de l’os naviculaire où/et des structures anatomiques environnantes (tendon fléchisseur profond, articulation inter-phalangienne distale, bourse synoviale,  ligaments collatéraux de l’articulation inter-phalangienne distale, ligaments sésamoïdiens collatéraux.).

La gestion de cette pathologie passe par une prise en charge vétérinaire associée à une ferrure adapté. Les caractéristique de cette ferrure dépend de la cause précise de la boiterie.

Une tendinite est une inflammation du tendon ; alors qu’une desmite est l’inflammation d’un ligament. La tendinite ou la desmite se gèrent généralement en plusieurs étapes : Examen échographique, Traitement anti-inflammatoire, Immobilisation, Convalescence et Ferrure.

Le type de ferrure sera différent selon la localisation de la tendinite.

Des modifications peuvent être apportées selon la localisation de la lésion et le stade après l’accident. Dans tous les cas, il convient de surveiller le membre opposé et d’adapter sa ferrure en vue des risques compensatoires.

La fracture de la 3ème phalanges est fréquente chez le cheval et est en général consécutives au choc du membre sur le sol lors d’un travail intensif ou lors d’une mise au paddock.

Une immobilisation complète du cheval est indispensable.

La ferrure doit être confortable mais avec un effet « bloquant » de la boite cornée.

La pose d’un plâtre augmente l’immobilisation du pied.

Le pied bot unilatéral montre un axe paturon-pied brisé au niveau de l’articulation du sabot et du paturon (vue latérale).

Il résulte soit d’un léger défaut de croissance chez le poulain (Une encolure trop courtes et des membre longs handicape le poulain pour brouter. Il est donc contraint d’avancer un membre et de reculer le second sou-lui.), soit d’une compensation biomécanique chez le cheval au travail.

Une bonne gestion de la maréchalerie est très importante. Elle permettra de corriger ce défaut (poulains) et/ou de prévenir des risques de lésion compensatoires. Le type de ferrure à appliquer est souvent différent d’un latéral à l’autre.